Physique

Sur l'énergie

La consommation annuelle mondiale d'énergie est 418 EJ (exajoules). Le soleil envoie un flux constant > 1KW/m² sur le disque terrestre. Ce disque arrondi à 6000km de rayon reçoit une puissance de 113 PW (pétawatts). Le Watt étant la puissance correspondant à 1 Joule par seconde (W=J/s). L'impact anthropique équivaut à 418 1018 / 113 1015 = 3.7 103 secondes soit 1 heure de soleil.

L’humanité produit en 1 année l’énergie envoyée par le soleil en une heure. La planète ne mesure probablement même pas notre existence sur le plan énergétique. A-t-on la prétention de nous mesurer au soleil ?

Cela n’enlève rien aux dégradations et au vandalisme dont est coupable l’humanité, mais cela replace le réchauffisme anthropique à sa place : négligeable face au soleil.

Cette puissance solaire est également variable, et elle constitue de loin le premier ordre de variation de l’énergie thermique de notre planète. On ne peut pas lutter contre le soleil.

Le Big Bang

La religion créationniste du Big Bang repose sur deux hypothèses poussées jusqu'à l'absurde.

Postulat 1 : l'univers est en expansion

Postulat 2 : cette expansion est permanente, et perdure depuis ... la création du monde

Le postulat 2 suppose que le monde a été créé, c'est ce qu'on veut démontrer, comme ça c'est plus simple.

Le postulat 1 vient du décallage vers le rouge selon wikipedia.org/wiki/Décalage_vers_le_rouge

redShift_expansion

La sauvegarde d'une version antérieure montre une explication moins péremptoire, où l'expansion de l'univers n'est pas imposée par les "modèles cosmologiques dominants" :

redShift_expansion2015

L'effet Doppler longtemps invoqué donnait lui même la solution de l'arnaque. J'avais essayé de contribuer, comme il paraît que cela se fait sur wikipedia :

redShift_densite

J'ai été révoqué dès que le modérateur Alain Riazuelo a reçu la notification de modification de son article :

redShift_revocation

Source : https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=D%C3%A9calage_vers_le_rouge&diff=prev&oldid=64665361

C'est parfois difficile à suivre car les modérateurs déplacent les threads dans des pages homonymes ou redirigées :

redShift_redirect

N'hésitez pas à parcourir les onglets discussion pour avoir un idée de l'ambiance qui règne entre les "scientifiques".

La bombe atomique

Cette bombe fut initialement baptisée « bombe thermonucléaire » et cette dénomination était juste car la réaction en chaîne de fission produit beaucoup de chaleur. En revanche elle ne produit pas de gaz, sauf au hasard des désintégrations atomiques qui ne sont pas contrôlées.

Quel que soit le matériau choisi, la réaction nucléaire conserve la masse car les réactions nucléaires ne libèrent que l'énergie de liaison (aussi appelé défaut de masse, minime comparée à l'énergie de masse). Les éléments les plus stables (courbe d'Aston) sont au centre autour du fer, les plus légers peuvent fusionner (fusion nucléaire) et les plus lourds peuvent se diviser (fission). On prétend déclencher la réaction de fusion de la bombe H avec une réaction de fission (bombe A). Pourquoi pas, c'est plausible du point de vue des niveaux d'énergie même si le procédé n'est pas décrit. Mais cela ne change pas l'impossibilité mécanique d'une "explosion" à partir d'une réaction nucléaire.

Pour comprendre la mécanique d'une explosion dans notre atmosphère terrestre, il faut avoir en tête quelques chiffres clefs qui nous échappent car c'est notre milieu naturel. L'atmosphère qui nous entoure est dense, moins que l'eau des océans, mais elle pèse quand même 1kg par m3. La pression de 1bar correspond à un poids de 1kg/cm2, ou encore 10 tonnes par m2. Pour pousser de l'air il faut beaucoup d'énergie, et surtout il faut un piston. Les explosifs font cela de manière chimique en transformant un mélange de combustible et de comburant (solides ou liquides) bien mélangés en proportion stoechiométrique, et dont la combustion produit des gaz le plus possible. Le TNT en particulier produit presque exclusivement des gaz. 1kg de TNT produit presque 1 kg de gaz de masse molaire comparable au mix amosphérique N² O² soit environ 1m³ sans compter la dilatation car les produits de la réaction sont chauds.

Une réaction nucléaire parfaitement maîtrisée (ce n'est absolument pas le cas d'une réaction en chaîne) transformerait la masse de combustible en la même masse d'hydrogène ou d’hélium, avec une masse atomique (molaire) de 2 ou 3.

Le TNT avec une masse molaire de 244 (ironie du sort très proche du plutonium) produit majoritairement des gaz de masse molaire autour de 20 ou 30 (H2O, N2, CO2 CO etc.).

Sur le plan mécanique, une bombe atomique "miraculeuse" aurait donc un pouvoir destructeur 10 fois supérieur au TNT, pas plus. Pour produire l’effet de la Tsar Bomba russe de 100 mégatonnes vantée au paroxysme de la guerre froide, il faudrait mettre 10 MILLIONS de tonnes de combustible nucléaire (uranium plutonium ou autre).

Devant ces arguments les scientifiques qui croient en la bombe invoquent alors la vaporisation et la dilatation de l'atmosphère (dans une explosion aérienne il n'y a que l'atmosphère à vaporiser, mais elle est déjà sous forme de gaz). Mais chauffer des m³ (ou plutôt des km³) d'air ne peut se faire que par conduction puis convection : un phénomène lent qui ne produira donc pas d'explosion.

Ils invoquent alors les fameuses radiations, qui chaufferaient l'air. Mais les radiations de type particules sont très vites arrêtées par les molécules d'azote ou d'oxygène de l'atmosphère (alpha quelques cm, beta quelques mètres). Ces particules chauffent en effet très fort les molécules proches de la réaction nucléaire, et les détruisent en passant, ce qui produit des isotopes aléatoires et un plasma. Et les radiations de type électromagnétiques ne chauffent pas l'air car elles le traversent sans problème (même un radar à impulsion de 100KW ne chauffe pas l'air). De plus ces radiations électromagnétiques sont déjà censées incinérer instantannément toute matière située à des kilomètres. On ne peut pas à la fois reventiquer qu'elles chauffent des km³ d'air ... mais qu'elles conservent encore toute leur énergie pour brûler les objets qui eux sont bien opaques. Il faut de plus considérer la décroissance du flux n'énergie en 1/R² qui est rapide.

Pour achever le propos, la masse critique se disperse instantannément à la rupture du confinement, et la réaction en chaîne s’arrête donc tout aussi rapidement. C’est le principe du « récupérateur de corium » qui a été rajouté à la sûreté des réacteurs nucléaires de type EPR. On espère que le coeur fondu se disperse et ne forme surtout pas un creuset de masse critique comme à Chernobyl ou la réaction peut continuer pendant des années.

Conclusion : la "bombe atomique" ne peut pas créer ex nihilo des millions de tonnes de gaz, elle ne peut pas non plus dilater instantannément des kilomètres cube d'atmosphère, donc elle ne produit aucune explosion, et aucun dégat mécanique.

Merci de ne pas opposer de raisonnement sur l’histoire et la géopolitique qui n’ont rien à voir avec la physique. Ce serait comme démontrer qu’on a marché sur la Lune car la guerre froide a existé.

Notions sur le nucléaire

Je vous conseille de ne pas utiliser Wikipedia pour vos recherches sinon avec une vue critique : https://fr.wikipedia.org/wiki/E=mc2 :

Emc2_wiki

Ceci est faux car les réactions nucléaires ne récupèrent que l’énergie de liaisons (aussi appelée défaut de masse) que ce soit par la fission d’éléments lourds ou la fusion d’éléments légers. Transformer la masse en énergie sans déchet, c’est le Graal. Dans un réacteur on utilise 70 tonnes d’uranium et non pas 1 kg de matière quelconque et il reste 70 tonnes de déchets combustible. J’ai essayé de rectifier l’erreur, comme il paraît que c’est bienvenu sur wikipedia, mais j’ai immédiatement été révoqué par le modérateur Ariel Provost pour « point de vue personnel (non sourcé) » :

Emc2_wiki_revok

On peut se demander à quoi sert wikipedia si seule la recopie de "source fiable" est autorisée.

Voici une référence plus sérieuse : www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/energie-nucleaire

Ceux qui voudront aller plus loin regarderont la tromperie de cette formule E=mc2 dans la Synergétique de Renée Louis Vallée, ancien du CEA qui fut viré pour hérésie. Sa formule plus pertinente S=mc2 est cependant occultée et interdite d’enseignement. Un effet de masquage a même été mis en place avec une théorie fumeuse du même nom, inventée par Wikipédia en 2020 : wikipedia.org/wiki/Synergétique. Ne pouvant effacer l’histoire, Wikipedia n’hésite pas insulter : wikipedia.org/wiki/Théorie_synergétique.

La théorie de Renée Louis Vallée est difficile à trouver, en revanche on trouve des versions modifiées, résumées, et commentées, qui sont insoutenables de parti-pris et de bêtise. Cette vision de Louis De Broglie qui toujours tenta l’unification des forces dépasse de loin la vision mécaniste et corpusculaire de Einstein (ce dernier l’a lui-même reconnu).

la-synergetique-par-rene-louis-vallee.pdf

la_theorie_synergetique.pdf

Preuve : LeVideProducteurEnergie.pdf

On trouve aussi moult versions de prototypes pour produire de l’énergie libre, pour tous les niveaux intellectuels, y compris des trucs qui ont l’air très professionnels mais où il manque toujours quelques détails sur lesquels probablement tout repose.

Pourquoi l’agnotologie trouve-t-elle autant de matière sur de sujet ? Qui finance cette armée de faux chercheurs inventant des machines autour de cette notion aussi portée par Tesla, avec toujours un manque ou une absurdité enfouie quand ce n’est pas grossièrement truqué ?

Pour ma part, je pense qu’une partie de cet écran de fumée est destinée à cacher une véritable rupture technologique qui pourrait changer la donne, donc elle est produite par les tenanciers du bordel actuel et leurs serviteurs initiés de travers. L'effet Dumas me semble une piste intéressante, un phénomène de résonnance moléculaire qui permettrait d'atteindre des seuils d'énergie nucléaire.

Sur la Lune

Les combinaisons prévues pour la mission Apollo avaient une régulation thermique en avance sur notre temps. Elles ont malheureusement disparu car les matériaux se sont dégradés avec le temps, et elles ont été jetées à la poubelle. Certain documents historiques décrivent la circulation de fluide caloporteur dans des petits tuyaux cousus à la main par des employées de Playtex, mais le dispositif d'évacuation thermique au bout du tuyau n'est pas décrit. On ne peut que faire des suppositions.

Le métabolisme humain produit au moins 100W de chaleur, il faut donc évacuer 100 Joules par seconde. L'astronaute de 70kg avec une chaleur massique proche de l'eau (référence de la calorie : 4,18J/g/°K) s'élève donc de 100 / (4,18 x 70000) en °C par seconde.

Application numérique : pour 1 heure : 1.23° on monte à 38,5°C. Si on travaille un peu (on passe de 100 à 200W) la fièvre monte à 40°C. Même si la combinaison est blanche et super isolée, on est quand même en plein soleil sans atmosphère protectrice, avec des équipements électriques et chimiques à bord, ça chauffe un peu aussi.

La Lune n'a pas d'atmosphère, on ne peut donc pas évacuer la chaleur avec des ventilateurs ou une pompe à chaleur. La conduction étant sans espoir, on peut penser à l'évacuation par radiation infra-rouge, avec un corps noir, mais qui doit absolument être dirigé vers une zone sombre du ciel, et surtout pas vers le soleil direct ou une zone éclairée par le soleil. Il faudrait coiffer les astronautes avec un dispositif maintenu bien orienté.

Dans le vide on peut espérer refroidir par détente de gaz dans le vide (effet Einstein) mais avec la vapeur d'eau respirée et transpirée, ça fait vite un bouchon de glace. Ces problèmes ont été évoqués mais la solution n'a pas été communiquée.

Les combinaisons actuelles des cosmonautes sont reliées par un cordon ombilical à la station spatiale qui permet entr'autres de réguler la température, et accessoirement de ne pas se perdre dans l'espace.

D'autres domaines posent également question du point de vue de l'énergie. Les énergies spécifiques des carburants lunaires n'ont pas été publiées mais on peut déduire des ordres de grandeur par des comparaisons qui furent évoquées. Le poids total de la fusée (1800T) ne suffirait pas pour produire l'énergie cinétique requise pour effectuer les 380000km (accélération et décélération) et vaincre les énergies gravitationnelles. Le LEM est supposé peser 17T en arrivant. L'histoire de la fronde est séduisante, mais n'aide pas pour le freinage qui est encore plus problématique que l'accélération avec le centre de gravité "au dessus" du propulseur. Ce carburant lunaire n'a jamais été testé sur Terre car il est trop toxique. Enfin le LEM n'a jamais été testé sur Terre avec son réacteur lunaire. Il a été testé avec un réacteur d'avion ce qui est beaucoup plus simple car il ne faut porter que le carburant, l'atmosphère procure le comburant. La seule vidéo disponible montre le décollage avec ce "jet engine" et quelques secondes de vol stationnaire, mais pas l'atterrissage, on ne peut donc que supposer qu'il s'est écrasé.

Le télescope Hubble ne peut pas montrer le site Apollo car la Lune est trop proche et qu'il est réglé pour regarder à l'infini.

Les images du LRO en 2009 ont montré des traces à la surface de la Lune, on peut donc en déduire qu'un engin a été posé sur la Lune avant 2009 qui a laissé des traces.

Le Lapin de Jade Chinois qui s'est posé en 2012 n'a pas eu le droit de s'approcher du site Apollo, ce qui aurait été considéré par les USA comme une déclaration de guerre.

Contrails

L’observation du ciel est importante pour comprendre ce qui se passe au dessus de nos têtes. C’est la seule information indiscutable dont nous disposons. Pour argumenter scientifiquement il faudrait les données d’un programme comme SPOC (Système Probatoire pour l'Observation du Ciel) mais il n’en n’existe plus à ma connaissance. Nous pouvons cependant pointer des caméras Timelapse en direction du ciel avec affichage du Timecode afin de faire des analyses personnelles. N’hésitez pas à confronter vos observations à flightradar24.com en ajustant le décallage horaire, ce qui vous donnera en général toutes les caractéristiques du vol en question. Flightradar24 ne visualise que les avions munis d’une balise ADSB ce qui est le cas général pour les avions civils. Mais certains n’en n’ont pas ou ne sont pas visibles sur le site. Pour vous convaincre que Flightradar filtre les informations, vous pouvez capter vous même le signal émis vers le sol avec une vieille clef USB TNT (signal autour de 1GHz de mémoire). Vous pourrez aussi constater que certaines trajectoires rigolotes en live ne sont pas dans le mode replay (accessible en cliquant sur l’horloge).

Une implémentation est décrite ici : https://blogwifi.fr/raspberrypi-suivre-les-transpondeurs/

C’est la seule manière de ne pas croire un debunker qui raconte que tout est théoriquement possible (et impossible à contredire, très pratique) alors que vous constatez le contraire 99 fois sur 100. Il serait en effet possible que dans un ciel uniformément bleu, la température change le long d’un trait imaginaire juste entre les trajectoires de deux avions à des altitudes juste un peu différentes, l’un faisant des traînées persistantes qui finissent par obscurcir la moitié du ciel, et l’autre laissant une trace courte qui disparaît au bout d’une minute.

La propulsion des avions à base de Turbofan est devenue le standard à partir des années 70. Cette technologie ne faisait plus de contrails et avait un bien meilleur rendement. Depuis 2010 on trouve beaucoup de debunking expliquant au contraire que le Turbofan fait plus de condensation. En revanche les sources d’information antérieures autour de 2000 font la promotion du Turbofan comme étant moins polluant visuellement. Regardons les films et les photos des années 80, le ciel est bleu, et on ne voit pas de contrail. Si le trafic aérien a en effet beaucoup augmenté, on devrait voir d’antant mieux les traînées qu’il y en aurait moins dans les images d'archive.

On peut aussi se demander sur quoi repose de business model d’une compagnie aérienne qui propose des voyages de 1000km pour 5€, et écarter l’argument que c’est pour ne pas perdre ce couloir aérien si rentable. D’ailleurs il n’y a plus de « couloirs » car tous les avions sont en pilotage automatique et leurs routes sont optimisées pour gérer le SRM (Solar Radiation Management).

AvionPasCherRyanair2

Eurocontrol a optimisé ses algorithmes et il en est question dans le documentaire OvercastTheMovie. Quelle est la motivation réelle de cette économie virtuelle sans aucun regard de la société civile ? Pourquoi la "justice" ne peut-elle pas instruire une plainte contre un aéroport ou un problème environnemental ?

Chemtrails

L’objectif de cet article est de proposer une modélisation simplifiée des traînées de condensation laissées par les avions. C’est bien de la condensation, tout comme les panaches des centrales nucléaires, mais la modélisation de ces phénomènes fait l’objet de polémiques pour plusieurs raisons :

  • Les modèles macroscopiques invoqués (sursaturation, pression de vapeur saturante, noyaux de condensation, etc.) sont des recettes de cuisine pour tenter d’expliquer la réalité observée. La réponse est dans la thermodynamique statistique (physique atomique dont on ne sait pas résoudre les équations).
  • Les phénomènes observés ne sont pas dans l’univers contrôlé du laboratoire, mais en plein air à 10km d’altitude, les grandeurs physiques sont inconnues à commencer par P et T, ainsi que la composition chimique. Suivre un avion à 900km/h avec une pipette n’est pas facile.
  • Les distances et les vitesses observées sont importantes (104m) à l’opposé de l’infiniment petit (10-10m) où réside l’explication physique du comportement de l’atmosphère. La modélisation est donc d’une complexité astronomique (1014) laissant la part belle aux arguments d'autorité et aux experts subventionnés.

Thèse : Les lois de la physique nous montrent que les traînées de condensation laissées par les avions ne devraient pas persistantes. Si elles restent visibles et finissent par opacifier le ciel, c’est la preuve qu’elles contiennent autre chose que de l’eau. Pour s’en convaincre il suffit d’observer le ciel : certains avions laissent des traces, d’autres pas, dans le même ciel calme et uniforme, et à la même altitude d’après flightradar24.com.

On peut toujours argumenter que l’altitude n’est pas la même sans davantage la connaître, cependant les altitudes de vol sont imposées autour de 10 000 mètres d’altitude pour les avions civils. On peut aussi invoquer des conditions météorologiques différentes, mais à cette altitude c’est très stable, et le « climat » change en se rapprochant du sol. Regardez par la fenêtre quand vous prenez l’avion, il est très rare de se trouver dans une tempête de grêle à ces altitudes. La pression atmosphérique est autour de 0,3 bar, et la température autour de -30 même si cela peut exceptionnellement changer.

L’eau existe sous 3 états bien connus, solide, liquide, gaz. Voici l’abaque de changement d’état :

thbase5_2

A notre pression atmosphérique (P=1bar) elle change d’état à 0 degré Celsius et 100°C.

Sur le diagramme de changement d’état ci-dessus on se déplace sur la droite horizontale P=1, et on retrouve :

  • la glace solide en dessous de 273,15 degrés Kelvin (0°C)
  • l’eau liquide depuis ce point jusqu’à 373°K (100°C)
  • l’eau vapeur au-delà de 373,15°K

En altitude, la pression est inférieure, mais le fonctionnement reste le même. A 10km par exemple, hauteur standard des avions de ligne, on a une pression de 264 hecto Pascal (soit 26400 Pascal, c'est-à-dire beaucoup plus que les 611 Pascal du point triple de l’eau visible ci-dessus à 0,006 atmosphère ou bar).

Notre atmosphère visible devrait donc être :

  • blanche si la température est négative (cristaux de glace)
  • grise si la température est entre 0 et t
  • bleue si la température est supérieure

En pratique, comme l’ont fait remarquer des spécialistes, c’est plus flou que cela, car les phases coexistent au-delà des limites prévues. Cela vient probablement du fait que l’eau n’est pas un fluide parfait comme l’hydrogène, que la composition chimique est variable et que le rayonnement solaire apporte de l’énergie.

Les notions d’état métastable ou d’hystérésis sont proches de cela : si la transformation est faite en douceur, un état peut persister alors même qu’on est passé de l’autre côté de la courbe. A l’inverse les impuretés ou irrégularités jouent un rôle de « noyau de condensation » et permettent de basculer de l’autre coté à l’autre de la courbe. De même que l’on peut constater des explosions de vapeur d’eau avec le café ou des prises en glace par agitation. Ce constat est la base de la manipulation du climat par ensemencement des nuages.

Ces subtilités ont leurs limites, la chaleur latente de changement d’état reste un paramètre majeur : la chaleur évapore et le froid condense !

Quand on démarre la journée avec un ciel uniformément bleu, on est généralement d’un côté ou de l’autre de la courbe. Si un « front froid » arrive il est orienté, il n’est pas uniformément réparti sur toute la voûte céleste … à l’endroit de passage des avions comme observé.

On peut également constater que certains avions font des traînées, et pas d’autre, et ce d’un bout à l’autre de la voûte céleste qui représente 200km pour des objets volants tous à environ 10km. Est-ce un miracle ?

La perturbation créée par l’avion déplace la masse d’air dans le diagramme (P,T) car la température augmente en sortie de réacteur (enveloppée par le tube d’air du Turbofan), et la pression est modifiée. De plus le réchauffement lié à la combustion et l’agitation devrait évaporer l’eau plutôt que de la condenser, et c’est ce que l’on constate sur les avions « propres ».

En conséquence la perturbation engendrée - si elle était uniquement thermodynamique – devrait revenir à l’état antérieur au passage de l’avion, c'est-à-dire bleu si le ciel était bleu. C’est ce que l’on constate pour une minorité d’avions pourtant du même type selon flightradar que ceux qui laissent des traces indélébiles.

Les carburants sont différents ou certains avions sont équipés de systèmes d'aspersion. Depuis la dernière guerre et en prévision de la prochaine, un deal a été mis en place entre la DGAC et l’OTAN qui gère 90 % des carburants de l’aviation civile. La DGAC entretient les infrastructures lourdes, pipelines, stockage, pompes en temps de paix, mais les rend à l’OTAN en temps de conflit armé. Ces infrastructures échappent au contrôle de la société civile, et en particulier de la justice. Pourtant ces carburants sont polluants comme ceux de nos voitures. Ils comportent des reliquats de distillation naturels selon l’origine du pétrole et le niveau de la raffinerie, et des additifs pour la carburation et même des bactéricides puissants car des bactéries arrivent à vivre dans les circuits pétroliers. Tout cela retombe sur nous et mérite d’être soumis aux mêmes exigences que les autres industries. Je milite avec l'ACSEIPICA depuis plus de 10 ans pour obtenir des explications sur ces sujets.